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Anticosti : Philippe Couillard cherche un prétexte

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Il faudrait se fermer les yeux, se boucher les oreilles et partir loin loin du Québec pour ne pas comprendre que Philippe Couillard ne veut rien savoir d’exploiter le pétrole et le gaz naturel de l’île d’Anticosti. Le problème, c’est qu’il est lié, par contrat, à un processus d’exploration du potentiel énergétique de l’île.

Alors, comment concilier son opposition et son obligation légale? C’est simple! En trouvant un prétexte pour se sortir du contrat.

Quel est ce prétexte? L’environnement!

Oubliez le fait que le baril de pétrole est à 29 ou 30$. Que l’exploitation du pétrole à Anticosti nécessiterait la construction d’un port en eau profonde. Bref, que les coûts/bénéfices seraient minimes.

L’épineuse question de la fracturation hydraulique

 

Ce sont les études environnementales qui seront la planche de salut du premier ministre. Parce que la seule façon d’extraire le pétrole ou le gaz d’Anticosti, c’est par fracturation hydraulique.

La fracturation hydraulique, c’est pas très vert. On utilise des produits chimiques pour fracturer la pierre et aller chercher le pétrole ou le gaz. S’il y a un moratoire sur la fracturation dans la vallée du St-Laurent, il n’y aura pas de fracturation sur Anticosti. Les études vont (fort) probablement conclure que la contamination de l’eau sera trop importante, qu’elle représentera un danger pour le fleuve St-Laurent.

Et Philippe Couillard aura son prétexte.

La suite est prévisible. Le plan de match prévoit des tests de fracturation hydraulique l’été prochain. Mais seulement si les études environnementales sont concluantes, donc seulement si l’effet sur l’environnement est minime. Pariez que l’effet sera important. Pariez que les certificats d’autorisation du ministère de l’Environnement ne seront pas émis.

Le premier ministre pourra alors dire qu’il a respecté le contrat. Que la phase exploratoire a peut être démontré qu’il y avait un potentiel (surtout gazier), mais que les conséquences sur l’environnement seraient beaucoup trop importantes et qu’on ne peut donc pas aller de l’avant.

Il fermerait alors le robinet de possibles recours en justice des compagnies pétrolières associées au projet.

Bref, ce n’est qu’une question de temps avant que les chevreuils d’Anticosti puissent dormir tranquilles.


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